En bonus sur Homecoming : The Live Album, Beyoncé reprend ce standard culturel, initialement publié par Frankie Beverly et Maze en 1981.
Parfois, les chansons se transcendent elles-mêmes, devenant plus grandes que la somme de leurs parties et formant des identités culturelles plus larges. « Before I Let Go » est certainement l’une de ces chansons, ayant longtemps été associée aux barbecues dans les communautés afro-américaines et aux soirées de remise des diplômes aux États-Unis. Elle a été décrite comme un hymne national noir, une valeur sûre de fin de soirée pour les DJ de club et un standard que toute la famille peut apprécier.
Pour Beyoncé, reprendre une pièce aussi aimée est donc un geste audacieux qui aurait pu diviser les gens, sans compter le caractère contagieux du morceau. Mais la chanteuse fait encore mieux, incluant une section de cuivres du « Candy » de Cameo, un autre classique de la funk qui occupe une place importante dans les communautés afro-américaines, et le genre d’appels et de réponses immédiatement reconnaissables.
« Before I Let Go » commence avec le son d’une foule rugissante et d’un DJ qui les appelle. Beyoncé se place dans un environnement reconnaissable et nostalgique pour une large partie de la société américaine. Ce genre de sortie est assez rare.