Considérés comme « le futur de l’Afrobeat » par Tony Allen, les neufs musiciens d’Amsterdam sont de retour avec un cinquième album où afrobeat, krautrock et électronique ne font qu’un.
Livingstone, oui c’est bien de l’explorateur dont il s’agit ici. Avec ce nouveau disque, Jungle By Night nous embarque une fois de plus dans leur épopée explosive et métissée.
Le ton est donné avec « Hangmat » qui ouvre l’album, un titre instrumental dévoilant les prémices de ce qui nous attend : la fête ! Le dub de « Hurn In Bell », ou le rythmé « Pompette » confirment la variété de sensations amenées par les morceaux de ce groupe désormais incontournable dans le milieu afrobeat européen. Les claviers psychédéliques, les cocottes de guitares funky, les cuivres explosifs s’accommodent avec une aisance remarquable sur « Love Boat » et « Stormvogel ».
Comme des ethnomusicologues sous L.S.D, Jungle By Night propose avec Livingstone une transe complexe et riche de détails. Il n’y a qu’à regarder la pochette et écouter « The Fog » ou les deux versions de « Spectacles » pour s’en rendre compte. Les nouveaux scientifiques du groove ont réussi à ressusciter l’aventurier anglais en l’armant de Moogs, d’une basse électronique et de phrasés afrofunk vintage dansant. « Livingstone » est sortie le 9 novembre et sonne déjà comme un des disques à écouter absolument.
Jungle by Night, Livingston (Rush Hours Recodings)