Le guide Qwest TV de l'édition 2019 du festival de jazz de la Défense (24-30 juin).
La vista. Chaque année le festival jazz à La Défense convie de nouvelles découvertes bien senties, réduisant ainsi l’écart entre la prescription des journalistes et la réalité des festivals. Éclectique, cette scène en plein air est le rendez-vous immanquable du mois de juin, si l’on ajoute leurs têtes affiches.
Ils étaient venus l’année dernière, les australiens de 30/70 suivent les pas de leurs aînés de Hiatus Kaiyoté : du groove, une chanteuse à la voix grave, le son délicieux du clavier Fender Rhodes. Jazz et néo-soul au programme pour le futur de la scène de Melbourne.
Encore plus électronique et agité, l’ensemble londonien Cykada réunis des membres d’Ezra Collective et de Maisha. Entre l’ambiant, le funk et un fond d’afrobeat (ils ne peuvent pas s’en empêcher !), voilà un groupe qui dépote. Jazz à la Défense les accueille pour leur première date « parisienne ». Le power trio tuba/sax/batterie de Theon Cross partagera la scène avec eux. Le tubiste reproduit quelques enseignements de l’aventure Sons of Kemet, où il se sert de son instrument comme d’une basse très percussive, avec l’énergie toujours comme élément essentiel.
Parmi les grands noms invités : la rencontre d’un Snarky Puppy sans frontière avec des musiciens gnaouas d’Essaouira, le retour d’Avishai Cohen avec un nouvel album en trio, l’hommage du chanteur José James (Blue Note) à Bill Withers, ou Rabih Abou Khalil, virtuose de l’oud, trait d’union entre l’orient et l’occident à l’aise dans la musique arabe comme dans le klezmer, le flamenco ou la valse musette. Ils contribuent tous à rehausser le goût de cette nouvelle édition du festival.
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Les concerts ont lieu entre 12h et 14h ou à partir de 18h. Plus d’informations ici.