Pour beaucoup, le Brexit ne rime pas avec musique. Le Duc Des Lombards, club de jazz basé à Paris, en a donc profité pour célébrer le jazz britannique avec une « Brexit Week », prouvant à quel point il est difficile de se dire au revoir.
Le Brexit arrive à un moment où la scène jazz britannique (et particulièrement londonienne) vit un moment sous les feux de la rampe. S’il n’est pas certain que le résultat du référendum de 2016 rendra les tournées internationales plus difficiles pour les artistes britanniques, le décor est planté pour une sortie plus ou moins aisée.
C’est pourquoi le club parisien Le Duc Des Lombards s’est associé au Ronnie Scott’s de Londres pour lui dire au revoir à sa façon – La Brexit Week. Du 24 au 30 mars, ils se consacrent à la mise en valeur de talents britanniques, tout en restant européens.
Le mardi 26 sera consacré au groove singulier de Ruby Rushton avant que la pianiste Ashley Henry, souvent accompagnée de Makaya McCraven ou Christine and the Queens, ne monte sur scène le mercredi 27. Jeudi, le duc présentera également Hejira, le trio vocal d’inspiration éthiopienne, suivi par le Ronnie Scott’s Band le vendredi 29.
Enfin, pour clore la semaine dans un style à la hauteur de quarante-six ans d’obligations européennes, Ronnie Scott’s accueillera les Duc All Stars à Londres tandis que le sensationnel style funk-spirituel de Chip Wickham sera présenté à Paris.
Curieusement, cela fait suite à la tendance de ces derniers mois, avec les célébrations « Goodbye UK and Thank You for the Music » qui ont eu lieu à Berlin, et le Brexit Big Band de Matthew Herbert, toujours plus actif, s’apprête à sortir un album le 29 mars.
Pendant ce temps, à Paris, Brexit Week se vante d’une affiche qui attire l’attention des amateurs de jazz de tous styles. Pour plus d’infos et trouver les billets, cliquez ici.