Au Portugal, au bord de l’Atlantique, la ville de Sines accueille chaque été un festival très éclectique de musiques du monde. Cette année, les festivités auront lieu du 18 au 27 juillet.
Sur les hauteurs de la ville aux bâtiments blancs trônent trois des scènes principales du festival : le Largo Poeta Bocage, le Centre des Arts de Sines et château de la ville. Trois lieux d’exception et d’histoire. Trois lieux spacieux au détour des rues étroites du centre historique. En contrebas de la ville, au delà de l’Avenida Vasco de Gama, les petits bateaux bleus de pêcheurs sont amarrés non loin des plages, dans un décor paradisiaque. A peine quelques minutes de marche les séparent la plage des scènes de concerts où les spectateurs pourront apprécier des musiques venues de tous les coins du monde. Et quelle programmation ! De la Palestine (Trio Joubran) aux Etats-Unis (Antibalas), du Brésil (Chico Cesar) au Royaume-Uni (Kokoroko) ou de la Belgique (Mélanie de Biasio) à la Corée du Sud (The Tune). Il ne faudra pas non plus manquer Omar Souleyman (Syrie), Keziah Jones (Nigéria), JP Bimeni & the Black Belts ainsi que les mille et une surprises que réserve le festival.
Au travers de ce vaste spectre se reflèteront une multiplicité inclusive de genres et d’identités musicales. Assez pour que chacun y trouve chaussure à son pied à un moment ou à un autre. Avec l’afrobeat festif d’Antibalas ou de Kokoroko, qui aborde la première grande tournée estivale de sa jeune histoire, la guitare virtuose de Keziah Jones ou la revival soul touchante du chanteur burundais exilé politique en Angleterre, JP Bimeni. Jouant autour d’une pulsation lente, aérienne, la chanteuse Mélanie de Biasio flirtera plutôt avec l’hypnose et une émotion palpable, à fleur de peau.
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